Voici une lecture un peu différente. Le livre n'est pas récent, mais ça faisait un moment que je voulais le lire. Après qu'une des libraires chez "Sterling Bookstore" (ma librairie anglaise favorite à Bruxelles!) m'a dit que ça se lisait vraiment bien, pas trop technique avec pas mal d'histoires personnelles dedans, je l'ai embarqué.
"Eating Animals" n'est pas un livre pour végétariens ou véganistes,
non c'est un livre pour tout le monde. C'est un livre prise de
conscience sur ce que nous mangeons (en particulier la viande) et le rapport avec l'industrie alimentaire; c'est un peu comme le film "Demain", mais pour la "bouffe" je trouve. Beaucoup de choses sont connues, mais le lire tel quel c'est encore autre chose.
Franchement l'hyper industrialisation de l'alimentaire c'est beurk, il n'y a pas d'autres mots (pourquoi il y a de plus en plus d'intolérances alimentaires, d'allergies, diabètes jeunes, maladies de la peau et autres?...). Pourtant je ne sors pas végétarienne de ce livre :), mais encore plus consciente qu'avant de l'importance de la qualité de ce que nous mangeons et donnons à nos enfants.
Franchement l'hyper industrialisation de l'alimentaire c'est beurk, il n'y a pas d'autres mots (pourquoi il y a de plus en plus d'intolérances alimentaires, d'allergies, diabètes jeunes, maladies de la peau et autres?...). Pourtant je ne sors pas végétarienne de ce livre :), mais encore plus consciente qu'avant de l'importance de la qualité de ce que nous mangeons et donnons à nos enfants.
J'ai beaucoup aimé les passages "storytelling" du livre, où l'auteur raconte des épisodes de son enfance, l'importance du repas, de la nourriture. Par moment je m'y suis retrouvée.
"(...) Feeding my child is not feeding myself: it matters more. It matters because food matters (his physical health matters, the pleasure of eating matters), and because the stories that are served with food matter. These stories bind our family together, and bind our family to others. Stories about food are stories about us - our history and our values. Within my family's Jewish tradition, I came to learn that food serves two parallel purposes: it nourishes and it helps you remember. Eating and storytelling are inseparable - (...)."
(Jonathan Safran Foer "Eating Animals")
Il a raison qu'avoir des enfants peut être un déclic. Ce n'est qu'avec ma première grossesse qu'inconsciemment j'ai pris conscience de ce que je mange. Progressivement j'ai inclus plus de fruits, légumes, et largement diminué le chocolat - surtout sous forme de Nutella.. bon je mange encore du "choco", mais j'essaie que cela soit du "bon" choco :). Parallèlement j'ai commencé à être plus attentive à la provenance, cultivation de ce qu'on mange, à manger moins de viande (pas toujours facile). C'est un vrai processus évolutif. J'ai essayé de donner dès le départ de bonnes habitudes aux loups - genre inclure toujours des fruits pour les tartines de l'école et le goûter, pas de choco tout petit, ils en mangerons encore assez plus tard... hum hum... avec un succès moyen. Car comme pour toute chose, tout est dans la mesure, il ne faut pas être "sectaire". Manger doit être et rester un plaisir. Il faut développer leurs goûts, leur donner envie de manger (chose parfois pas facile avec petit loup).
Pour ma mamy manger occupe une place centrale dans la vie. Avec ma mère elle avait eu une enfant très maigre, qui n'aimait pas manger. Un drame pour elle. Qu'est-ce qu'elle était heureuse lorsqu'avec nous, ses petits-enfants, elle avait de bons mangeurs qui avaient l'air bien nourri (donc en bonne santé). Encore aujourd'hui quand nous allons chez elle, elle appelle avant pour discuter avec moi ce qu'elle compte cuisiner ou elle me demande "mais qu'est-ce que vous avez mangé?". Quand mes parents reviennent de chez elle, il y a toujours un paquet de ses crèpes ou tartes pour les loups. Je suis heureuse qu'ils puissent encore profiter des délices sucrés de ma mamy :),
"(...) it helps you remember".
"(...) Feeding my child is not feeding myself: it matters more. It matters because food matters (his physical health matters, the pleasure of eating matters), and because the stories that are served with food matter. These stories bind our family together, and bind our family to others. Stories about food are stories about us - our history and our values. Within my family's Jewish tradition, I came to learn that food serves two parallel purposes: it nourishes and it helps you remember. Eating and storytelling are inseparable - (...)."
(Jonathan Safran Foer "Eating Animals")
Il a raison qu'avoir des enfants peut être un déclic. Ce n'est qu'avec ma première grossesse qu'inconsciemment j'ai pris conscience de ce que je mange. Progressivement j'ai inclus plus de fruits, légumes, et largement diminué le chocolat - surtout sous forme de Nutella.. bon je mange encore du "choco", mais j'essaie que cela soit du "bon" choco :). Parallèlement j'ai commencé à être plus attentive à la provenance, cultivation de ce qu'on mange, à manger moins de viande (pas toujours facile). C'est un vrai processus évolutif. J'ai essayé de donner dès le départ de bonnes habitudes aux loups - genre inclure toujours des fruits pour les tartines de l'école et le goûter, pas de choco tout petit, ils en mangerons encore assez plus tard... hum hum... avec un succès moyen. Car comme pour toute chose, tout est dans la mesure, il ne faut pas être "sectaire". Manger doit être et rester un plaisir. Il faut développer leurs goûts, leur donner envie de manger (chose parfois pas facile avec petit loup).
Pour ma mamy manger occupe une place centrale dans la vie. Avec ma mère elle avait eu une enfant très maigre, qui n'aimait pas manger. Un drame pour elle. Qu'est-ce qu'elle était heureuse lorsqu'avec nous, ses petits-enfants, elle avait de bons mangeurs qui avaient l'air bien nourri (donc en bonne santé). Encore aujourd'hui quand nous allons chez elle, elle appelle avant pour discuter avec moi ce qu'elle compte cuisiner ou elle me demande "mais qu'est-ce que vous avez mangé?". Quand mes parents reviennent de chez elle, il y a toujours un paquet de ses crèpes ou tartes pour les loups. Je suis heureuse qu'ils puissent encore profiter des délices sucrés de ma mamy :),
"(...) it helps you remember".
Chez mez parents lorsque nous étions au lycée, il était important les week-ends d'être là pour le repas de midi. C'était le moment de la semaine pour s'échanger autour d'un bon plat. On essaie de faire pareil avec nos enfants. En semaine c'est difficile d'être tous ensemble à table pour dîner, mais le week-end on se rattrappe.
Le blog "Dinner a love story" , que j'ai découvert récemment, reprend cela. Prendre le temps de cuisiner, même si ce n'est qu'un plat tout simple et rapide, de s'asseoir ensemble et de discuter (- et au regard de tout ce qui se passe actuellement dans le monde, l'échange et la discussion restent fondamentales à mon avis). En plus les recettes sont délicieuses, pas trop compliquées et les articles remplis d'humour. Une belle découverte!
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